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Ses paroles

Jean Khalife Words in English
Jean Khalife Words in French
Ses paroles english

« Je crois que je n'ai pas le droit de forger ce que l'étudiant veut exprimer. Je n'interviens qu'en dernier recours et sur demande. Je peux lui apprendre une technique précise mais l'expression n'appartient qu'à lui ».

 

"Ma préférence a toujours été le nu, mais au Liban c'est tellement difficile de trouver un modèle que je me retrouve à retourner automatiquement vers le paysage".

« J'opte définitivement pour l'abstrait. L'artiste qui fait une œuvre d'art informelle ne fait que pointer du doigt les éléments descriptibles du folklore. Peindre un pot de fleurs, un paysan libanais, un paysage traditionnel, n'est plus un acte de création ».

« En tant que peintre, je fais partie de l'univers. Je ne suis pas une étoile tournant autour du soleil, plutôt une planète autour de laquelle tourne le soleil. Ça m'obsède. Je vois la relativité entre le minuscule et l'infiniment grand. Je crois que c'est là que réside le secret de la peinture : un tableau est un tableau partiel et incomplet, mais il représente et constitue un univers. Beau ou pas, réussi ou pas, est, de par sa raison d'être, totalement secondaire.

« C'est la couleur qui guide la création de mes tableaux. Dans son ensemble, il ne peut se détacher de la naissance des formes. Puissant, lyrique, un tableau est une forme-couleur où l'espace se déploie. Vu de loin, il se resserre comme une construction ; vue de près, la couleur est toute sa substance. Un tableau est pour moi une puissance de contrastes, une force sur le mur qui crée son environnement ».

« Le monde extérieur n'est qu'un accessoire. Je porte mes peintures au cœur de mon être, elles sont clouées à ma peau ».

« J'ai atteint un point où le figuratif et l'abstrait ne font qu'un. Mon figuratif aujourd'hui est complètement différent. Il est fondu, écrasé sur le fond : à force de travailler et de retravailler le figuratif et l'abstrait, j'en suis arrivé à un point où je crois que toutes les raisons de l'abstrait se trouvent entièrement à l'intérieur du figuratif, du moins à ce que je vois il!".

« Je suis pour l'universalité de l'art. Ce qui m'importe c'est l'attitude profonde que l'artiste a envers le monde pour que son art touche l'humanité toute entière. L'artiste pionnier n'est pas le produit d'un héritage mais son créateur ».

« Dans mes peintures, je soumets le dessin à la couleur ; cela n'empêche pas que mes tableaux soient dessinés ».

« J'appartiens à une source d'inspiration libanaise, à une source ethnique. Pourtant, l'ethnicité est un facteur clé dans la personnalisation d'une œuvre d'art. J'appartiens à l'école spirituelle de Gébran Khalil Gébran et Hoyek, le sculpteur. L'art sans fondement spirituel n'est rien"

 

« … la guerre nous a rappelé qu'un pays sans passé culturel et artistique est un pays sans âme. Il peut être facilement balayé ».

« Les œuvres d'art appartenant à la période de guerre seront une dot destinée aux futures générations libanaises. Je souhaite qu'ils soient le thème d'une exposition posthume, compte tenu de leur valeur documentaire ».

« « Je n'aime pas les couleurs hypocrites, je veux dire les couleurs mélangées ; les couleurs pures sont merveilleuses ».

« Je suis un peintre de recherche et chaque fois que j'atteins une évidence, je tourne la page pour une nouvelle quête ; et ils disent : "quel scandale, il a changé !". Je me suis promis de continuer sur cette voie. Je crois que la recherche est une œuvre d'art, et l'art n'est pas une donnée immuable….

… Tout le monde comprend que l'art oriental n'a jamais été une simple étude de la perspective et du clair-obscur, mais un art libre et noble, un art d'abstraction hautement significatif… »

 

« Quant à mon identité orientale, ça va, j'ai un passeport libanais qui me dit ça, mais une identité artistique ne me pose pas de problème. Je n'ai pas besoin d'aller dans les musées pour voir un passé phénicien, ou un passé assyrien, ou turc, ou n'importe quel autre type d'art. L'art pour moi n'est pas dans le folklore, il vient de mon être ».

Ses Paroles french

Ses Paroles

Jean Khalife Words in English

"Je considère que je n'ai pas le droit de truquer ce que l'élève veut exprimer. Je n'interviens qu'en dernier recours et lorsqu'il me le demande. Je peux lui enseigner une certaine technique mais ce qu'il veut exprimer lui appartient ».

"Ma préférence est toujours allée vers le nu mais au Liban il est si difficile de trouver un modèle que je reviens automatiquement au paysage ».

 

““J'opte pour l'abstrait en définitive. L'artiste qui fait une œuvre informelle ne fait que viser l'essentiel communicable par-delà les matières folkloriques. Peindre un pot de fleurs, un pays libanais, un paysage "bien de chez nous", n'est plus en ce moment un acte créateur".

 

« C'est la couleur qui prime dans la réalisation de mes tableaux. Elle ne saurait se détacher de la naissance des formes. Puissant, lyrique, le tableau est une forme-couleur où se déploie l'espace.

Vu de loin, il se resserre en tant que construction. Vu de près, il livre sa substance en tant que couleur. Le tableau est pour moi une puissance de contraste, une force murale, un pouvoir d'environnement ».

 

"Le monde extérieur n'est qu'un accessoire. Je porte mes tableaux au plus profond de moi-même, j'ai en quelque sorte mes cimaises de chair ».

« J'ai atteint le point où le figuratif et l'abstrait se fondent. Mon figuratif d'aujourd'hui est absolument différent. Il est fondu, écrasé sur le plan : à force de travailler et le figuratif et l'abstrait, je crois que je suis arrivé au point où toutes les raisons d'être de l'abstrait, du moins comme je les voyais, se retrouvent entièrement, picturalement, dans le figuratif ».

 

““Je suis pour l'universalité dans l'art. Ce qui m'importe c'est l'attitude profonde que prend l'artiste vis-à-vis du monde pour qu'il touche, par son art, l'humanité entière. L'artiste innovateur n'est point le produit du patrimoine mais son créateur ».

« Dans mes toiles, je subordonne le dessin à la couleur ; cela n'empêche pas que mes peintures soients ».

"J'appartiens à une source d'inspiration libanaise, à une ethnie. Ou l'ethnie est un facteur essentiel dans la personnalisation de l'œuvre. J'appartiens à une école spirituelle celle de Gébran Khalil Gébran et de Hoyek, le sculpteur. Un art sans fondement spirituel n'est rien ».

… La guerre nous a rappelé qu'un pays sans passé culturel et artistique est un pays sans âme. Il peut facilement être balayé ».

« « Les œuvres de guerre seront un douaire destiné aux générations libanaises futures. Je voudrais qu'elles fassent plus tard l'objet d'une exposition posthume vu leur valeur documentaire ».

"Je n'aime pas les couleurs hypocrites, c'est à dire les mélanges ; les couleurs pures sont merveilleuses ».

« « Je suis un peintre de recherche et toutes les fois que j'arrive à une évidence, je tourne la page pour une nouvelle recherche et on crie : « ô scandale, il a changé ». Je me promets de continuer ainsi. Je considère que la recherche est une œuvre d'art et que l'art n'est pas une donnée immuable…

… Tout le monde a compris que l'art en Orient n'a jamais été un art savant de perspective et de clair-obscur, par conséquent un art libre et noble, un art d'abstraction de haute signification…”

« En tant que peintre, je fais partie de l'univers. Je ne suis pas un astre qui tourne autour du soleil, plutôt une planète et c'est le soleil qui tourne autour de moi. C'est lui qui m'obsède. Je vois aussi la parenté entre ce qui est minuscule et l'infiniment grand.

Je crois que c'est là le secret de la peinture : c'est qu'un tableau soit forcément une chose partielle, incomplète, mais qu'il représente ou constitue un univers. Que ce soit joli ou non, que cela plaise ou non, c'est, du point de vue de sa raison d'être, tout à fait secondaire ».

 

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